mardi 30 juin 2009

Le film Food, Inc. : manger c’est voter

Le film Food, Inc., qui traite des effets néfastes de la surindustrialisation de l'agroalimentaire, est à l'affiche au Clap...
http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/8641-ifood-inci-manger-cest-voter.html

vendredi 19 juin 2009

BANANAS!* trailer

Un film qui va vous donner d'autres raisons de ne plus acheter des bananes avec pesticides.

mercredi 17 juin 2009

Un exemple de réemploi pour les tous-petits à Québec

Connaissez-vous Réno-jouet ? Moi je l'ai connu au salon bedon rond pour les futures et nouvelles familles. Ils sont dans le parc Colbert, sur l'avenue Watt. Cette compagnie reçoit des dons de jouets usagés, principalement des pompiers, et les retape pour les vendre ou les donner à ceux qui en ont besoin. Ce sont principalement des bénévoles qui réparent et reconditionnent le matériel.

J'en ai appris plus en regardant la Vie en vert à Télé-Québec qui avait un reportage à ce sujet. On peut en voir une partie en vidéo ici et lire le résumé sur le site ici.

Une partie des jouets est vendue au grand public pour avoir des fonds pour faire rouler l'OSBL, le reste est donné à des CPE, des CLSC et des organismes de charité qui en ont besoin.
  • Donc si vous voulez des jouets de qualité sans vous ruiner, allez faire un tour et vous encouragerez du coup une entreprise d'économie sociale qui en vaut vraiment la peine.
  • Si vous avez plein de jouets et que vous n'avez personne à qui les donner, allez-y plutôt que de les envoyer aux ordures. Vous procurerez une nouvelle vie à ces jouets, pour un petit être qui en a besoin, ou un pour un parent soucieux de ne pas surconsommer...

mardi 16 juin 2009

Home disponible sur le web

Le superbe film qui a été diffusé à travers toute la planète, le 5 juin, intitulé Home, peut être visualisé en français au lien suivant. La version originale anglaise se trouve aussi dans la page, ainsi que d'autres versions.

Ce film est un bon tour d'horizon de tout ce qui se passe actuellement sur notre terre mère, avec des vues difficiles à encaisser mais qui nous laisse sur une note d'espoir. En route vers Copenhague, comme dit Steven Guilbeault, il faut se préparer et c'est une bonne façon.

vendredi 12 juin 2009

Réaction d'Hugo Séguin sur Bonn 2

Réaction de Hugo Séguin, coordonnateur Choix collectifs chez Équiterre, sur la conclusion de BONN 2, une conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui prend fin aujourd’hui.


Bonn, Allemagne, 12 juin 2009 – « Bien qu’on ait commencé à mettre en forme les différents morceaux du futur traité de Copenhague, il n’y a eu aucun progrès sur les deux enjeux les plus importants de ces négociations. Les cibles de réductions d’émissions de pollution des pays industrialisés, dont fait partie le Canada, sont toujours désespérément en deçà de ce qui est nécessaire, et les engagements des pays riches pour aider les pays en développement à faire face aux changements climatiques ne sont pas encore au rendez-vous.

On sent la grande frustration des pays en développement devant la résistance de certains pays industrialisés, dont le Canada, à se donner des objectifs de réductions qui nous donneraient au moins une chance d’éviter des changements climatiques « dangereux », selon les termes utilisés par la communauté scientifique internationale.

La communauté internationale en a particulièrement voulu au Canada et au Japon au cours des deux dernières semaines. D’abord parce que ces deux pays se sont donnés des cibles de réduction dérisoires, qui n’ont rien à voir avec les cibles d’autres grands pays européens, par exemple, ni avec ce que les scientifiques identifient déjà comme un minimum. Ensuite parce que ces deux pays ont réussi à bloquer une entente sur un objectif de réduction commun pour l'ensemble des pays développés.

Il reste moins de 180 jours avant Copenhague. C'est le temps que le Canada a pour changer sa position, s'engager fermement dans la lutte aux changements climatiques en réduisant réellement ses émissions. Pour l'instant, nous avons les plus faibles cibles de réductions des pays industrialisés, ce qui est inacceptable », a réagi Hugo Séguin d’Équiterre.

jeudi 4 juin 2009

La sortie de la ministre Normandeau contre l’étalement urbain surprennent et réjouissent Équiterre et Vivre en Ville

Québec, le 3 juin 2009 – Vivre en Ville et Équiterre sont agréablement surpris par les récentes déclarations de Mme Nathalie Normandeau, ministre des Affaires municipales, de la Métropole, des Régions et de l’Occupation du territoire, au sujet de l’aménagement des villes et de l’étalement urbain. Lorsqu’elle affirme que « la banlieue est un modèle dépassé » la Ministre identifie un enjeu fondamental pour notre société.

« Mme Normandeau semble avoir compris l’ampleur du problème de notre forme urbaine et l’importance de se donner les moyens d’agir pour modifier nos pratiques et transformer notre occupation du territoire », salue Hugo Séguin, coordonnateur du dossier des choix collectifs d’Équiterre. Conduire les villes du Québec vers le développement durable passe par la prise de conscience que les modèles des dernières décennies, axés sur l’automobile dans un contexte d’abondance des ressources pétrolières, sont dépassés. « Nathalie Normandeau semble manifester une bonne compréhension de la situation. Nous espérons qu’elle pourra faire souffler un vent de changement en matière d’urbanisme au Québec au cours des prochains mois », poursuit M. Séguin. Surtout que le vent est actuellement plutôt morose en ce domaine, avec les projets du MTQ de construction du pont de la 25, de l’autoroute urbaine Notre-Dame et de la réfection de l’échangeur Turcot.

« Limiter l’étalement urbain et construire des milieux de vie attractifs, c’est un beau programme ! », se réjouit Alexandre Turgeon, président de Vivre en Ville, le regroupement québécois pour le développement urbain, rural et villageois viable. « On peut oser la densité à condition qu’elle soit de qualité. Des bâtiments verts et intelligents, des rues à échelle humaine, des quartiers mixtes où chaque mode de transport a sa place, avec la priorité aux piétons : c’est l’image que nous souhaitons pour le Québec de demain », précise-t-il.
Les deux groupes estiment que la réforme de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU) – actuellement en cours – est une excellente occasion de revoir les façons de planifier le développement des villes. Selon eux, il faut donner les moyens aux élus et aux urbanistes municipaux de favoriser des développements denses et mixtes, où les services sont accessibles à pied et où il devient possible de mettre en place un service de transport collectif efficace. La Loi doit soutenir le développement de collectivités viables : économie des ressources – y compris le territoire – et de l’énergie, et limitation des impacts environnementaux, notamment ceux liés au transport.

Les groupes insistent sur la nécessité que la nouvelle LAU reflète et soutienne les intentions affichées par Mme Normandeau. L’aboutissement de la refonte de la Loi étant prévu pour 2010, il reste peu de temps pour élargir le débat public autour de ce travail essentiel à l’évolution des collectivités québécoises vers un développement urbain durable.
L’intention de la Ministre de s’occuper des enjeux de fiscalité municipale apparaît aussi comme un élément très positif. L’actuel mode de financement des villes, presque exclusivement basé sur la taxe foncière, a depuis longtemps montré ses limites. « La compétition que se livrent les villes pour attirer le développement sur leur territoire est un des moteurs perpétuant l’actuel modèle de développement », de préciser Hugo Séguin.

Il est également intéressant de voir la Ministre saisir l’importance de diversifier l’offre en matière d’habitation au Québec. Il existe effectivement d’autres modèles que la tour de condo ou la maison unifamiliale dans les couronnes. D’ailleurs, le marché montre clairement une forte demande pour les multiplex bien localisés. « Il est temps de cesser de faire dire aux gens que l’on construit actuellement ce qu’ils demandent. Les quartiers qui prennent systématiquement le plus de valeur, année après année, sont ceux où les services sont accessibles à pied et bien desservis par les transports collectifs », d’expliquer M. Turgeon.

« Renforcer et revaloriser les quartiers existants est indispensable si le Québec veut protéger, autour des villes, les espaces naturels et les terres agricoles », rappelle M. Séguin. Ce qui passe par des investissements massifs dans le transport collectif. D’ailleurs, « la volonté de Mme Normandeau de faire du transport collectif la colonne vertébrale du développement urbain est une garantie de réussite », de conclure M. Turgeon.

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Sources :
Évelyne Trudel-Fugère, 514-605-2000, Équiterre.
Alexandre Turgeon, 418 655-0592, Vivre en Ville